Voici ce que j'écrivais il y a cinq ans dans la lettre d'information de Sinequa :
«Voilà maintenant cinq ans que nous avons plongé tête baissée dans le tourbillon des années 2000, ces années tant de fois fantasmées dans nos rêves, dans nos projets, dans nos livres Dans mon imagination, lorsque j'ai pris les commandes de Sinequa, je voyais dans ces futures années un puits sans fin d'inventions, un monde de changements absolument dissemblable du monde auquel j'appartenais alors.
Pourtant, aujourd'hui, aucune trace à l'horizon d'un ordinateur parlant, d'une auto volante ou d'une quelconque installation humaine interstellaire Alors quoi ? Les années 2000 auraient été l'objet du fantasme d'auteurs de science-fiction, à l'étroit dans un monde au progrès ralenti par un XXe siècle trop turbulent ?
Et bien je ne le crois pas. Car si les ordinateurs se bornent à bégayer dans le meilleur des cas l'heure, la météo ou les horaires des trains, si les voitures désespèrent encore à terre, si la seule installation humaine satellisée autour de Mars est un gros appareil photo, il est une chose qui a révolutionné la planète, un phénomène que personne n'a prévu : l'avènement de la société de l'information. A l'extérieur de l'entreprise, sur Internet, toute la connaissance du monde ouvre ses portes à qui sait la chercher. Journaux, encyclopédie, Blog, brevets, tout est en ligne, disponibles à tous.
Et pourtant, à l'heure où la proximité ne compte plus, il reste plus facile de trouver la définition du mot analogon sur Internet que de dénicher une information relative à la dernière réorganisation d'une entreprise sur son intranet. Voici bien la mission de Sinequa : donner à votre entreprise un accès total à sa propre information, organiser cet accès, permettre une utilisation optimale des informations circulant sans arrêt et en pagaille sur le réseau, en fonction des priorités de chacun, des besoins de tous.
(...)
Finalement, pas si mal les années 2000...»
Aujourd'hui, cinq ans après, les voitures ne volent pas encore et Mars est toujours aussi loin. Mais les ordinateurs parlent de mieux en mieux et les moteurs de recherche sont présents en force dans les entreprises, confirmant notre vision de l'époque.
Nouveau défi, profiter de ces flux d'informations sans en devenir esclave. Si l'on prolonge les statistiques actuelles, chacun d'entre nous aura passé trois ans de sa vie à lire des mails. Je suis sûr que l'on peut faire mieux. Les "années 10" dans lesquelles nous rentrons seront celles de l'augmentation par la machine de nos capacité cognitives. Voici notre but chez Kwaga : augmenter votre capacité à gérer les mails, parce que, franchement, ces trois années là, nous pouvons surement mieux les utiliser.
Alors, bonne année 2010 et soyons toujours plus libres !